le retour du blogueur

Cela fait pratiquement 3 semaines que je suis revenu de mon périple en Patagonie, et je commence tout juste à revenir sur terre, tellement ce voyage, ou le tourisme n'est pas encore trop présent m'a été très bénéfique en découvrant des paysages inédits et de toute beauté.

Déjà la joie de ne plus voir, pendant 15 jours, la tête de notre président, pratiquant l'acharnement médiatique quotidien sur sa personne, était déjà une très bonne chose !!!

J'ai pu découvrir un pays, qui il y a quelques années était sur une très mauvaise pente économique. Il commence à se redresser de façon exceptionnelle, et c'est une très bonne chose. J'ai été très agréablement surpris par la gentillesse de la population car ils sont très accueillants, malgré une pauvreté évidente dans certaines régions ou certains secteurs de Buenos Aires, mais là bas on ne les cachent pas.

Prochainement je vais mettre quelques photos de mon périple.

Je reviens à l'actualité de notre pays, notre image à l'étranger est déplorable, je ne peux que lancer un coup de gueule, quand je vois le bordel que peuvent mettre une minorité salariés syndicalisés actuellement pour une réforme qui au titre de la solidarité nationale est légitime, en empêchant une fois de plus comme à leur habitude, des millions de salariés d'aller travailler.

Je ne peux que penser que notre pays s'enfonce de plus en plus car on ne respecte plus les symboles de notre république : Liberté (peut être de faire grève, mais les cheminots ne doivent plus géner ceux qui doivent travailler, cela est aussi un droit, le blocage des guichets serait moins pénalisant pour les usagers, et serait une mesure moins négative pour leur image qui à force de faire régulièrement des arrêts de travail pour pas grand chose, commencent à avoir une sacrée réputation. Egalité (malheureusement il faut bien s'en rendre compte et en être conscient que pour tous même si cela fait mal au coeur, la durée du temps de cotisations pour la retraite soit la même pour tout le monde), Fraternité (depuis longtemps ce mot ne veux plus rien dire car c'est maintenant chacun pour soi), il serait donc urgent de rétablir ce mot à sa juste valeur.

Je comprends malgré tout, une partie des revendications sur le pouvoir d'achat car quand on entend que les patrons sont de plus en plus riches et que notre président s'octroie une gracieuse augmentation de salaire (pour payer sa future pension alimentaire ?) on ne peux pas rester indifférent devant tant d'injustice.